WEEEEEEEELCOME L'AMI!

Welcome l'ami! Oui oui, toi, ô jeune surfeur de passage sur ma page. Arrête toi donc quelques minutes pour lire les tribulations de la Moule...

samedi 29 décembre 2012

Le sommeil

Le mien, le tien, et surtout celui du nain...


Le nain dans la meilleure position qui existe... Profite, jte dis...


C'est à 3heures15 du matin que j'ai pensé à écrire ce billet, après le deuxième réveil consécutif de number one. J'ai écrit ces lignes dans ma tête en cherchant le sommeil qui ne venait plus, et en maugréant à chaque couinement de bébé dans la chambre à côté. J'ai lancé au mâle "Quand j'étais gamine et que j'arrivais pas à dormir, ma grand-mère mettait du rhum sur un sucre dans une cuillère à soupe... Ca marchait bien. Put* on se posait moins de questions à une époque"

Je l'ai entendu penser très fort "ouais ben quand on voit le résultat......." et j'ai haïs ce salaud de Morphée encore plus fort.

Petite retrospective sur le sommeil de number one ces deux dernières année:

  • A 3 semaines, il faisait 23h-5h avant la première tétée
  • A 4 mois et demi, des nuits de 22h-8h je dirai, une tétée puis un redodo
  • A 6 mois, après son opération, plus de nuit: 2 mois de calvaires à 3/4 réveils par nuits, réveils à se tordre de douleur et à hurler. Après éviction du gluten => on a tous revécu
  • De 9 à 13 mois, RAS
  • 13 mois 1/2, acquisition de la marche, réveils de nouveau la nuit.
  • 17 mois, les réveils nous rendent dingue avec la saison => on prend le nain avec nous dans le lit pour le rendormir la nuit. GROSSIERE ERREUR. Il finit par ne plus vouloir s'endormir dans son lit et même y faire la sieste (je ne parle évidemment pas ici d'un cododo choisi, mais d'un cododo subi, nuance extrêmement importante....)
  • Accalmie après l'été (et le départ de la famille of course, qui a assisté avec pitié à nos déboires nocturnes pendant plusieurs semaines)
  • Aujourd'hui, à 22 mois, on subit les phases de monsieur. Il redort sans souci dans son lit, enchaine les semaines sans réveils, et les jours à 2, 3, 4 réveils par nuit. Le mâle a du sévir. Et moi je suis FATIGUEE.
Tais-toi donc, toi, le nullipare, encore toute fraiche et toute rose et pleine de jolis principes, par pitié.

Tais-toi donc également, toi, qui fait partie des "gens bien", qui n'a jamais partagé le lit conjugal avec ton nain parce que "c'est très important que le lit reste dédié aux parents, tu comprends, Rufo il disait que....." mais qui a un gosse qui fait des nuit de 12 heures depuis la maternité.

Quant au "Moi j'aurais jamais pu avoir un enfant qui ne dort pas, je ne sais pas comment vous faites" sachez que le manque de sommeil me donne envie, chaque fois que résonne cette phrase, de transformer mes yeux en mitraillette et de descendre mon interlocuteur froidement... Je ne sais pas pour vous, mais je n'ai pas encore trouvé le numéro de SAV des bébés en France, et je crois pas pouvoir aller le rendre à la maternité. Dans le même style (mon fils souffrant d'une maladie génétique ayant nécessité des soins invasifs pendant les 6 premiers de sa vie) "Ah non mais moi j'aurais pas pu".

Et bien si, tu aurais pu, chère madame. Parce que tu n'aurais pas eu le choix. Et parce qu'il y a quelque chose de merveilleux dans la parentalité, c'est qu'on a des capacités d'adaptation folle permise par l'amour. C'est cucul hein? Mais c'est tellement vrai...




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