WEEEEEEEELCOME L'AMI!

Welcome l'ami! Oui oui, toi, ô jeune surfeur de passage sur ma page. Arrête toi donc quelques minutes pour lire les tribulations de la Moule...

vendredi 31 août 2012

La liste de mes envies...


Dans quelques semaines c'est mon anniversaire... Tout le monde me demande ce que je voudrais comme cadeau, ce qui me pousse à me demander: "mais, de quoi j'ai envie? de quoi j'ai besoin?"

Alors que toute l'année je grimace devant diverses vitrines parce que je ne peux m'offrir telle ou telle chose futile, que je peste devant le site de Lush ou sur Ebay parce mon Paypal fonctionne pas; que je rêve la nuit de Louboutins ou de renouveler mon abonnement au club de gym/thalasso branchouille du coin, et bien je suis INCAPABLE de savoir ce qu'il me ferait plaisir. Ah si je le sais. Mais... Je pense que c'est pas dans vos cordes...

Je voudrais...

- Que mon fils aime dormir... Qu'il dorme jour et nuit (bon, surtout la nuit entendons-nous bien), sans micro-réveil et sans batailler (pour qu'accessoirement on dorme aussi)

- Avoir une salle de bain digne de ce nom... Me prélasser dans une eau brulante en mettant des boules effervescentes de Lush (encore tiens...), avoir le temps de me faire un gommage corporel, un soin du visage et de mettre des concombre sur mes paupières pour avoir l'air con comme il faut mais on s'en tape en fait

- D'aller au ciné. Oui. Au ciné un soir. Et de manger un pop-corn sucré.

- En moins ambitieux, regarder un film sans que micronain me grimpe dessus/me tire les cheveux/me mette une beigne/me bave dessus/me croque le pied (au choix ou tout à la fois, I die)

- Faire une grasse mat

- Passer mes mains dans des grains de café et les humer en me délectant du moment présent

- Partir... Quelque temps, juste avec moi, tout oublier, les contraintes, les factures, les obligations, les écrans, les autres... Juste moi...

En écrivant je me rends compte que je suis pas mal lotie finalement... Ok mes soirée/nuits sont chaotiques mais chaque matin, quand je me réveille, petit chat me sourit et me serre fort fort fort dans ses bras en disant un timide "maman" qui me fait frissonner (ok, au 20ème quand je fais à manger ça commence à me courir sur le haricot), j'ai un toit, un nid bien douillet dans lequel on aime flâner sur le canap avec le mâle, j'ai un ordi génial sur lequel y a même une pomme, une famille super qui m'aime même si on se supporte pas plus de 2 heures d'affilées (3 si apéro sympa mouhaha), une tête qui fonctionne pas trop mal et des envies pas trop démesurées...

Ca y est le nain est couché, il est 22h30 et je vais profiter de ma mini soirée tranquille en buvant un Ice Tea bien frais et en regardant un navet à la TV... Un souhait de réalisé déjà...

Bonne nuit à toutes

La moule

lundi 27 août 2012

Si on parlait de... couple

Petite réaction en lien à ce que je lisais tout à l'heure sur un forum.



Apparemment, l'amitié homme-femme n'existerait pas (on m'aurait menti?) et les femmes ne seraient que de vilaines tentatrices mises au monde pour voler les hommes (ô faibles petites choses) des femmes déjà en couple (gné?). Oui oui, je te jure, c'est à peu près ça.

Attends, je te raconte. On se serait un peu cru dans Confessions intimes à vrai dire, la version "Je suis maladivement jalouse avec mon conjoint et je ne supporte pas qu'il ait une vie en dehors de MOI".

La grande majorité des femmes interdirait donc à leurs conjoints d'avoir une amie femme, et de passer du temps seul avec elle. La couple serait donc la métaphore d'une jolie prison dans laquelle chacun renonce à sa liberté, mais également à sa vie sociale, à sa vie "sans" l'autre. Beaucoup se proclament fusionnels, expliquant ainsi pourquoi ils ne tolèrent pas que l'autre voit un individu du sexe opposé. Certaines parlent d'éviter la tentation. Mais la tentation est partout...

Je vois mon homme comme un individu à part entière. Il a ses qualités, ses défauts, ses désirs et ses rêves. Pour la plupart nous nous retrouvons dans beaucoup de domaines. Mais j'admets que je ne peux l'empêcher d'être tenté. Que ce soit par une veste en cuir, une tartelette aux fraises, une autre femme.

Ce dont je suis certaine par contre, c'est qu'il est capable d'y résister. Que si un jour il succombe (ou pourquoi je ne succomberai pas moi?) ce sera dur pour notre couple mais que nous pourrons le surmonter. Je pense qu'il faut accepter qu'on ne peut pas tout contrôler. Qu'on ne doit pas tout contrôler. Et c'est ce qui rend la vie aussi délicieuse...

dimanche 26 août 2012

Le top 10 des pensées honteuses en période de burn-out maternel

Il y a des moments, lecteur, où j'aimerais monter dans n'importe quelle machine à remonter le temps pour redevenir l'étudiante insouciante que j'étais, dont l'unique souci était de savoir si j'enfilais un soutien-gorge blanc ou un soutien gorge noir pour ma soirée au First.

Quand je suis au bout du bout (style maintenant, après 15 jours de fermeture annuelle de crèche, 30 heures passées à tenter d'endormir mon nain hurlant et inépuisable, 25 nuits pourries d'affilées, 350 roulades sur le sol après mon "NON!" face contre terre...) il m'arrive parfois de penser des choses HORRIBLES.

Si tu n'es pas maman, ou que tu es enceinte du premier, par pitié, ne lis pas ce qui est écrit ci-dessous sous peine de me dénoncer aux services sociaux...

1/ Si je l'assomme avec un bouquin, dormira-t-il ENFIN??? Si j'utilise "Elever bébé" de Rufo, il aura peut-être pas de séquelles non????

2/ Ma grand-mère elle faisait quoi déjà quand j'arrivais pas à dormir petite? Une cuillère à café + un sucre + du rhum. A méditer SE-RIEU-SE-MENT.

3/ Le congélo, c'est par ou?

4/ Chéri, je ne suis pas la mère de ton fils.

5/ Tiens, je clique, je clique pas? Une semaine en all inclusive dans un Club med ADULTE pour une personne. Je cliiiiiiiiique. Pas.

6/ Non, je n'entends pas, je dors. Oui oui, comme toi le mâle.

7/ J'irais bien au boulot, là maintenant tout de suite. Oui je sais, il est 4heures du matin. Peu importe. Même pour du bénévolat j'accours.

8/ Je ne ferai plus JAMAIS d'enfant! (phrase pensée pour la première fois en salle d'accouchement avant la pose de la péri) of course, je dis ça j'attends le deuxième...

9/ Le maillot une pièce, c'est la faute à qui hein??? (sanglot)

10/ Ma mère avait raison (et je ne dis pas sur quoi...)

N'hésite pas à rajouter tes pensées honteuses en commentaire. Si tu veux rester anonyme, je comprends of course.....

I WANT IT!


J'ai beau faire tourner dans ma tête le prix de cette magnifique jupe de grossesse (oui, en plus, je sais que je ne pourrais plus la porter dans moins de 6 mois) et bien... Ca ne change pas le fait que je la kiffe, je la suprakiffe, je la like, bref tu l'as compris, fashionista, je la VEUX!

Petit coup de coeur donc pour le site emoi-emoi.com et plus particulièrement cette jupe de la marque Sugar Town, Elisa de son petit nom. Son prix? 115€.

On aime aussi le slim rouge de Queen Mum à 89€ ou encore le sac à langer Rubizu à... 425€. Mais il faut bien l'admettre, on essaie de pas toucher à la CB, sous peine de bouffer des pâtes jusqu'à fin décembre...

 

J'veux du FLUO !!!!!

Allez lecteur, un peu de légèreté après ces atricleuh sérieuh. Parlons MODE! Youpiiiiiii!

Je ne sais pas si tu as remarqué (et cela dépend probablement de l'endroit où tu as passé tes vacances) mais cet été le fluo est à l'honneur! Be l'a dit (si Be l'a dit, tu comprends bien à quel point l'info est CAPITALE et VERIDIQUE).


En chaussures ou accessoires, il est donc facile de relever sa tenue par une touche de jaune ou de corail fluo. Si si, corail ET fluo!

J'ai moi-même fait l'acquisition de cette charmante montre Swatch en début de saison: simple, efficace, et surtout beaucoup plus sympa que l'Ice Wacth (que je comprends vraiment pas ce qui se passe avec cette montre moche :smileyquisequestionneserieusement:).  Ma mienne la voila <3


Pour des sorties un peu plus habillées, vous pouvez opter pour les chaussures fluo, les escarpins plus précisément (non non on a pas peur de marcher sur 10cm de talon, on est des princesses d'abord! et on a pas d'enfants parce qu'avec mon gosse de 18mois jamais je sors perchées sur une paire de chaussure comme ça!!!!) idéal habillé en monochrome: tout en noir par exemple avec les jaunes, ou en blanc pour les Pierre Hardy.

Escarpins Fluo CosmoParis
Escarpins Pierre Hardy


C'est grâce à ma fashionista de soeur parisienne que j'ai découvert Pierre Hardy... Et j'avoue que les escarpins qu'elle portait étaient encore plus beaux que ceux-là, mais impossible de les trouver sur la toile...

Quant au budget, jeune lectrice... Euh... on peut se payer les jaunes sans trop de sacrifices. Pour les autres, on repassera.



Etre maigre ou ne pas être

Premier billet coup de gueule. Contre la société, le monde de la mode, les médias. Contre cette sale mentalité ambiante qui contraint les femmes à être maigre pour avoir l'impression d'être désirable.

Voici une des photos de la campagne "Comptoir des Cotonniers":

Y a rien qui vous choque sur cette photo?

Je ne critique pas la maigreur, bien au contraire, chacun est comme il est, chacun fait comme il peut. Je critique un système qui érige la maigreur comme modèle de beauté et de santé. Une société qui voit tout au travers du prisme de la maigreur.

Hier au restaurant:

" - Mais qu'elle est belle cette petite! Qu'elle est fine!"

Ok, donc si elle était ronde, grosse, elle serait quoi? Moche. CQFD.

J'ai grandi dans une famille où chaque kilo en trop, chaque parcelle de graisse est un ennemi. Dès que j'ai eu 6 ans, je me suis sentie grosse, à cause de mon visage rond, de réflexions entendues par ci par là, alors qu'objectivement je ne l'étais pas. Le problème c'est que je me suis construite avec ce "poids", avec cette image déformée de moi. J'ai donc fait des régimes, tôt. Tous. La soupe au choux, le régime équilibré, les sachets protéinés, le régime "pomme", le régime dissocié. D'une gamine normale je suis devenue une adolescente un peu trop ronde, mais surtout complexée. Comment pourrais-je être aimée, acceptée, alors que famille et société n'aiment pas le gros? Sont dans la HAINE du gros? Outre l'effet dévastateur des régimes sur mon poids (yoyo) et sur mon psychisme (problèmes du comportement alimentaire) j'ai quand même toujours plus ou moins réussi à rester "normale". Soixante kilos pour 1m68. Malgré cela, je me voyais toujours comme le vilain PETIT gros canard. Mal en maillot, mal jupe, mal en groupe. Mal tout court...

Le gros n'est pas un raté, un fainéant qui mangerait à longueur de journée et qui serait gros par manque de volonté comme on l'entend souvent. Le gros est déjà en souffrance parce que rejeté. Peu importe la raison de son surpoids. Certainement la faute à la génétique, à la médecine, à la société, aux émotions, à pas de chance. Quoi qu'il en soit les régimes qu'on leur prescrit n'arrangent rien et les enferment dans des troubles du comportement alimentaire (restriction cognitive*), voire dans l'anorexie ou la boulimie.

Bref, comment je m'en suis sortie moi? Alors d'abord je suis tombée enceinte. Je me suis autorisé à manger tout ce que je m'interdisais jusqu'alors, les "mauvais" aliments. J'ai dévoré, je me suis empiffrée, remplie, bafrée, engloutissant toutes mes restrictions et frustrations passées. Le Nutella? Allons-y, deux pots, gogogogogo. Les fraises Tagada? Que nenni: les fraises mais aussi les bananes, les Chamalows, les cocas. Le Mc Do? En perfusion messieurs dames.

Résultats des courses: Je me suis arrêtée de compter à +25. J'ai pris 9 kilos en allaitant. Je suis devenue grosse, VRAIMENT grosse. 

 L'avantage quand vous vous êtes toujours sentie grosse, c'est que quand vous l'êtes vraiment, vous ne sentez pas de grande différence. Effectivement, les jeans chez H&M, vous les oubliez en taille 29. Vous vous dirigez toute penaud vers le rayon grandes tailles en vous demandant combien de X vous allez devoir prendre devant le L pour être à l'aise.

Le temps est passé. Un soutien sans faille de mon amour et la découverte de Jean-Philipe Zermati* m'a libérée de tout ça. Je mange ce que je veux à ma faim sans culpabiliser. Pour la première fois de ma vie j'ai envie de salade, de poisson, de légumes, alors qu'avant ils ne représentaient que tout ce que je détestais puisqu'ils étaient les seuls aliments que j'avais le droit de manger. Je me rends compte que je n'aime pas tant les gâteaux que ça. Que je peux me passer de dessert sans regret quand je suis repue. Que j'ai besoin de peu en fait. 

Finalement, j'ai perdu 12 kilos depuis l'année dernière dont 4 depuis que je suis enceinte. Je suis à 16SA, je ne manque de rien, je mange de tout. Je suis toujours un peu grosse mais je me sens belle et épanouie. La valeur de quelqu'un ne se mesure pas à son 36. Non non, je te jure.

Je suis heureuse. Libérée.


* Plus d'infos sur le site: http://www.gros.org

samedi 25 août 2012

Mon nain, ma bataille

...fallait pas qu'elle s'en aille, oh oh oh.... Je m'égare, faudrait que vous vous en alliez aussi.



En mère modèle que je suis je ne pouvais évidemment pas écrire 3 articles sans parler de THE ONE. Non, THE ONE n'est pas mon iphone, ni mon mac book, ni mon sac Marcie - que je n'ai pas encore eu en cadeau par la mâle mais ça ne saurait tarder, ni ma paire de Louboutin - que je n'ai pas encore eu en cadeau par la mâle mais ça ne saurait tarder - puisque je suis passée de l'autre côté de la force obscure, je parle évidemment de mon nain.

Depuis qu'il fait partie de ma vie, il m'a poussé dans tous mes retranchements, a abîmé mon corps, il me couvre de bave, de vomi, de caca, me saute dessus, tire mes cheveux, retourne ma maison, teste mes limites, ma patience, arrache mes boucles d'oreille, plombe tous mes samedis soirs, mes nuits, mes repas. Il a fait fuir certaines de mes AMIS connaissances, rendu dingue mes proches, transformé ma maison en catalogue Verbaudet, mon scooter en voiture familiale, mes grasses matinées en zonage mode zombie... Malgré tout ça il m'a rendu femme. Il m'a décentré de ma petite personne et m'a appris l'amour, celui qu'on ne ressent pour personne d'autre...

Ah, tellement de pouvoir dans une si petite chose.........

VDM du jour

Parce que même la Moule, qui est pourtant au summum de la classe et de la distinction, se prend parfois la honte de sa vie. Oui oui lecteur, j'ai eu envie cet après-midi de creuser un tunnel - non pas pour aller chez Zara (quoique cela eut pu être sympathique) mais pour disparaître de la terrasse bondée du Mc Donalds, accompagnée de mon plateau et mon gobelet d'Ici-Tea, miraculeusement déjà vide.

Mais commençons déjà par le commencement, par l'élément sans qui cette VDM ne se serait jamais produite: MES (VILAINEUHHH) REPETTOS.


Non, je ne suis point rémunérée par Repetto pour écrire ce post, tu t'en rendras d'ailleurs compte de toi-même dans quelques lignes...

Donc ce matin, la casse-tête tenue-jesuistropgrossesniiiif a débuté comme chaque jour, devant mon ordonnée (sic) penderie. Quoi mettre pour avoir l'air enceinte (et seulement pas grosse, un exploit à 16SA de grossesse)? Mon choix s'est finalement porté vers un slim noir, un chemise blanche ainsi qu'une jolie ceinture soulignant mon BOURRELET bidon naissant. Comme chaussures... Je fouille, je sors, je rerange, je scrute, je soupire... Finalement mes Repettos saumon (j'ai d'autres paires, oui :smileyrougissant:) feront l'affaire.

Libérée vers 17heures par ma bénie famille qui garde nain malade à la maison, je m'enfuie telle une âme en peine affamée pour une session McDo/shopping. Je crois qu'on pouvait entendre mon estomac jusqu'à Hendaye.

Arrivée au McDo sans encombres (si ce n'est qu'un arbuste à attaquer ma portière quand je me suis garée, désolée le mâle si tu passes par là.......) je commande donc à la borne et me délecte de mon menu Big Mac. Une fois terminé, je sors armée de mon plateau vers la terrasse espérant y trouver un poubelle moins pleine que celles de l'intérieur (tâche complexe me direz-vous) et d'un pas assuré... ce pas n'est malheureusement pas retenu par le sol... C'est le drame. La moule chute au ralenti et tombe sur sa cuisse (élancée) ainsi que sur son postérieur, renversant son plateau par la même occasion.

Petit regard latéral. Oui, évidemment, on m'a vue. Oui évidemment, les semelles des Repettos sont lisses. Oui, évidemment, si ça se voyait un peu plus que j'étais enceinte on aurait peut-être accouru à mon secours (ou au moins pas ricané comme des bécasses).

Je me relève, frotte nonchalamment mon slim graisseux (of course, le sol était aussi gras que les frites de Ronald) et repart avec dignité (hum), après avoir jeté mon plateau dans une poubelle - pleine évidemment.

Des commentaires...?



Quoi de mieux pour commencer que de parler de...

Vacances...?

Monoï, soleil, esquimaux coulants, surfeurs canons ou plus souvent plagistes du dimanche à l'étroit dans leurs charmants moules-fesses... Autant de qualificatifs variés pour décrire ce que chacun d'entre nous attend avec impatience chaque année...: Les vacances.

Cette année, madame la Moule (moi, au cas où tu aurais oublié tes neurones au Cap d'Agde) a pris ses vacances en janvier. Autant te dire, lecteur, que depuis mon retour je trouve le temps LONG. A chaque fois que j'allume ma télé et que je vois la météo des plages, ou que je roule à 20km/h (vitesse de pointe en Août à Biarritz) derrière un break immatriculé 65 avec le but ultime d'arriver chez moi avant 20 heures, je suis comme qui dirait UN PEU carrément sur les nerfs. Rajoute à cela que je suis submergée par les hormones (pas d'endorphine, ô, crois-moi) de grossesse et tu peux aisément imaginer la scène suivante:

"- Oh put* mais qu'est-ce qu'il fait lui? LE CLIGNOTANT!!?? Oh mais c'est pas vrai les gosses sont même pas attachés et ils fument en bagnole :smileyquisetireuneballe: ALLEZ BOUGE CON DE...euh... (silence) CON TOUT COURT. (Bah oui je sais pas forcément où se trouvent le 65 hein)"

Tout en finesse et en poésie.



Bref tu l'auras compris les vacances des autres ne me réussissent pas. J'ai même plutôt tendance à avoir envie de les écourter. Et pourtant, dieu sait que j'habite une région qui vit du tourisme, et dieu sait que je dépends des touristes. Détail que j'oublie quand je suis coincée en 1ère derrière un 65, 69, 92 ou 75 (numéros choisis totalement au hasard crois-moi^^).

Pour faire court, je vis à contresens. Je bosse pendant les vacances de autres, et je pars quand les autres travaillent. Oui, quand tu seras assis derrière ton ordinateur dans le froid de janvier, à zieuter furtivement Facebook dans le dos dans ton boss, je serai sous les cocotiers à siroter un MOJITO Chantaco (cette année va être funky youhouuuuu), l'air détendu (bon ok peut-être pas détendu, nain number one rentrant dans la phase complexe du terrible two, et nain number two aspirant toute forme de zénitude qui pourrait émaner de ma personne).

Bon, je sais que ce premier billet n'a ni queue ni tête. J'avais envie de faire connaissance avec toi en te parlant de VACANCES de ma vie vite fait bien fait... C'est chose faite. Je reviens donc très vite pour te parler de choses un peu plus légère (ou pas).

See U soon ô charmant vacancier (et là tu te dis: "mais, la Moule, elle serait pas un peu faux-cul???")